Actions de soutien aux rescapés en 2024

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Publié dans la catégorie : Projets de soutien aux rescapés

Dans le cadre de l’accompagnement par un espace sécurisant et bienveillant de paroles des rescapés en France, ouvert à tous les rescapés vivant en France, Ibuka France a organisé deux grandes rencontres en 2024.

Deux réunions se sont tenues : la première, du 31 mai au 2 juin 2024 à Saint Sérotin (89) et la deuxième le 27 octobre 2024 en téléconférence.

La rencontre organisée le dernier week-end de mai 2024 a permis d’extérioriser les émotions des participants sans peur d’être jugés. Chaque moment est un grand moment thérapeutique collectif. Un lien se crée lors de chaque rencontre qui reste réel et répond au besoin d’appartenance et de rompre leur isolement.

Ce cadre favorise des échanges profonds et préserve les liens de solidarité, de soutien et d’écoute.

Un groupe de paroles en Région Ile-de-France s’est constitué et se réunit chaque mois au local associatif.

En parallèle, Ibuka France a apporté un soutien financier aux associations en régions qui avaient organisé des veillées commémoratives à destination des rescapés en 2024.

Notons que les veillées commémoratives annuelles constituent des moments conviviaux de communion avec les victimes (parent, frère/sœur, grands-parents, cousin/cousine, oncle/tante, ami, etc.) de chaque Ville organisatrice. Ibuka France s’est efforcée de répondre aux demandes pécuniaires des associations ayant organisé les veillées dans le dans le cadre de la 30ème commémoration en France.

Au Rwanda avec le projet d’Annie Faure, Ibuka France continue à faciliter l’envoi des fonds destinés aux victimes rescapées vivant au Rwanda.


A Chalette-sur-Loing, notre Cellule de Montargois

Avec l’exposition en avril dernier qui a montré nos réalisations en termes d’aide aux rescapés, et il y a de quoi être fiers. Cela suppose le don de soi, le don du temps, et de beaucoup d’énergie pour arriver à financer tous les projets.

La Cellule devrait imaginer comment réorienter ses activités, car au début nous agissions pour une aide d’urgence et dans la durée avec l’action du Club Urumuri. Trente ans après, les rescapés n’ont plus les mêmes besoins, ils ont grandi ou vieilli, mais ils ont tenu ! Les plus jeunes sont aujourd’hui des trentenaires ! Les combats que nous devrions privilégier aujourd’hui sont la mémoire, l’éducation et la lutte contre le négationnisme.