- Nous demandons au Ministre de l’Education nationale de réagir au scandale de la banalisation du négationnisme. Il est plus que jamais indispensable d’inscrire dans les programmes d’enseignement l’histoire des génocides. C’est un levier à l’initiation aux valeurs qui sont aux fondements de notre civilisation, au sens de la responsabilité et à la compréhension du monde.
- Nous demandons au Garde des Sceaux de consacrer des moyens humains et matériels suffisants pour que les informations judiciaires visant des suspects de génocide réfugiés en France puissent trouver leur aboutissement dans des délais raisonnables. Beaucoup de ressortissants rwandais ont été accueillis en France sans examen préalable de leur parcours, en 1994, dans leur pays d’origine. Il serait contraire aux lois de la République de faire de la France un havre de paix pour les pires criminels.
- Nous demandons au Président de la République de mettre un terme aux polémiques sur l’implication de Paris dans le génocide perpétré contre les Tutsi par une parole claire et forte qui puisse répondre aux questions qui se posent à la lecture des témoignages récurrents et des archives qui nous parviennent à compte-gouttes.